L’argent colloïdal, vous connaissez ?

L’argent colloïdal, vous connaissez ?

L’argent colloïdal est une solution composée de particules d’argent dans de
l’eau, fabriquée par électrolyse. Il est utilisé à cause des « pannes »
rencontrées par les antibiotiques modernes et constitue une vraie alternative
selon des professionnels de santé. Découverte d’un antibactérien naturel et
immémorial.
Par Pénélope Emala


Les microbes modernes sont le mal du siècle et sont devenus impertinents. Ils résistent de mieux en mieux aux antibiotiques classiques. La majorité de ces
antibiotiques existants sont constitués de molécules naturelles, fabriquées par
des micro-organismes : des champignons ou d’autres bactéries, capables
d’éliminer les bactéries antagonistes avec lesquelles elles sont en compétition
dans leur biotope.

En général, les molécules sur le marché sont des molécules
de synthèse, dérivées ou non d’antibiotiques naturels, en particulier pour contourner les problèmes de résistance. Ce que l’on appelle résistance, c’est l’accoutumance à certaines molécules qui les rend inefficaces. Seule une minorité d’antibiotiques naturels est utilisable en thérapeutique humaine, pour
des raisons de disponibilité dans l’organisme ou d’effets indésirables. Les antibiotiques agissent de manière spécifique sur les bactéries, en bloquant une étape essentielle de leur développement : synthèse de leur paroi, de l’ADN, des
protéines, ou la production d’énergie. Ces blocages se produisent lorsque l’antibiotique se fixe sur la molécule de la bactérie qui participe à l’un de ces
processus métaboliques essentiels. Cette interaction entre l’antibiotique et sa
cible est très sélective, spécifique des bactéries. Il existe des molécules actives
sur ces autres types d’agents infectieux que l’on appelle des antifongiques ou des antiviraux, distincts des antibiotiques. Et des substances comme le nano-
argent qui est un nanomatériau à base d’atomes d’argent, produit sous forme
de nanoparticules. Les nano-argent, sous forme d’ions argent, de particules
d’argent protéinées ou de colloïdes sont utilisés comme biocides. L’industrie
pharmaceutique les valorise tout comme la médecine naturelle.


Qu’est-ce que l’argent colloïdal ?


Le Docteur Carl Siegmund Franz Credé était un gynécologue allemand du
19 e  siècle. Suivant les expérimentations des Anciens, qui utilisaient l’argent (et
l’or) à des fins thérapeutiques, il s’intéressa de près aux propriétés de l’argent.
Il introduisit l’argent colloïdal (argent électro ionisé) en médecine, car il était convaincu que ce métal possédait des propriétés germicides et pouvait être
utilisé en usage interne pour résoudre diverses affections bactériennes. Grâce à ses recherches, l’argent colloïdal servit à traiter des maladies infectieuses
comme la septicémie, le rhumatisme articulaire aigu, l’arthrite blennorragique,  la diphtérie et la méningite cérébrospinale. En 1938, une découverte allait
bouleverser la médecine : l’antibiotique vit le jour et freina le succès de l’argent
colloïdal qui, très populaire, était alors largement utilisé. Pourtant, l’avenir de
l’argent colloïdal n’était pas menacé et retrouva ses lettres de noblesse avec le
temps. La manière de l’ingérer l’argent colloïdal pouvait varier : on pratiquait
des injections intraveineuses et intramusculaires, en prise orale et application
locale, sous forme de collyre ou en gargarismes pour soulager la gorge.
Aujourd’hui, l’argent colloïdal est apprécié comme alternative aux antibiotiques
classiques. On lui prête de nombreux succès dans la régénérescence de la peau,
et il est utilisé comme antiseptique.


Certains médecins l’encensent pour ses nombreuses vertus, qui permettent de
stimuler la fabrication des cellules à l’origine de la construction osseuse et qui
guérissent les infections les plus rebelles en éliminant les bactéries.
L’efficacité de l’argent colloïdal comparé aux antibiotiques de synthèse est
avancée par de nombreux spécialistes et a convaincu le public malgré la
persistance de certains sceptiques. Il est censé détruire de nombreux types de
microbes, de nombreux virus et des parasites. Il traite l’acné, les allergies, les
aphtes, mais aussi l’eczéma ou le psoriasis, les troubles intestinaux ou encore
les sinusites. Sans goût et sans odeur, il ne provoque pas d’effets secondaires ni d’irritation.
Il faut demander conseil quant à son utilisation et la posologie à suivre.