« La science avant tout »

« La science avant tout »

La vaccination contre la Covid 19 pose de nombreuses interrogations débattues dans le milieu scientifique. Jean-Pierre Eudier, président de la Ligue Nationale pour la liberté des vaccinations, nous explique les enjeux de la vaccination afin que nous puissions faire un choix éclairé.

Les virus font partie d’un écosystème microbien. Pouvez-vous nous expliquer ce que cela signifie ?

L’écologie microbienne aborde la place et le rôle des microorganismes (Bactéries, virus, champignons, levures) dans un habitat (environnement, écosystème) ainsi que les interactions des micro-organismes entre eux et avec leur milieu. En ce qui concerne les virus, à l’inverse des bactéries, ils ont besoin d’un hôte pour s’exprimer. Apparemment la science ne
semble pas rechercher le rôle positif qu’ils jouent dans leur écosystème d’origine, mais ce que l’on a compris, c’est qu’à l’inverse des bactéries, les virus ont besoin d’un hôte pour proliférer et peuvent devenir extrêmement
dangereux quand ils parviennent à s’adapter dans un nouvel environnement.
Le principal barrage à leur prolifération est la fièvre. Le but des laboratoires de haute sécurité biologiques qui étudient les virus est justement d’apporter des réponses à ces risques de franchissement de la barrière d’espèce qui nous
protège naturellement des agressions virales. D’où la crainte extrême des virus aviaires qui évoluent naturellement à 42°C dans le corps des oiseaux, température létale pour les mammifères.

Quelles sont les technologies employées pour les vaccins contre la Covid 19 ?

Ces technologies ont été fort bien décrites par le Dr Christian Vélot, généticien moléculaire, qui a rédigé, à notre demande, dans le cadre d’un recours contre le règlement UE 2020/1043, une note d’expertise grand public sur les vaccins ayant recours aux technologies OGM.
Parmi les 38 candidats vaccins qui font l’objet d’essai cliniques cités par l’OMS, « six d’entre eux utilisent le virus inactivé, tous les autres reposent sur des approches biotechnologiques et consistent à injecter soit a) une protéine du
virus (antigène) ; b) des particules pseudo-virales ; c) l’ADN ou l’ARN codant l’antigène. (…) »
« 18 vaccins consistent donc à introduire du matériel génétique viral dans les cellules de la personne à vacciner (…). Il s’agit soit d’ARN emprisonné dans des nanoparticules de lipides (6 cas), soit d’ADN inséré dans un plasmide (4 cas),
soit encore d’ADN ou d’ARN délivré par un virus génétiquement modifié désarmé (8 cas). »


Pour les vaccins délivrant l’ARN ou l’ADN codant la protéine antigénique, il existe un risque d’apparition de virus recombinant. A-t-on respecté les différentes phases de développement des différents
vaccins actuellement sur le marché ?
Ici, aucune mesure spécifique de contrôle du risque lié à la modification
génétique du vivant n’a été appliquée en cette matière. L’objectif affiché de cette suppression était de gagner quelques semaines dans l’éventuelle élaboration d’un vaccin. On supprime donc les analyses de risques et mesures de contrôle dans l’unique but d’aller plus vite. La Commission Européenne, avant de déposer son projet, n’a effectué aucune consultation scientifique pour en analyser le risque, notamment lié aux nouvelles techniques
de modifications génétiques. Le parlement a voté sans débat, sans discussions, sans questions et sans dépôt d’amendements. Il est pourtant clairement établi que la modification génétique du vivant, notamment de microorganismes artificiellement modifiés pour être injectés à l’Être humain présente de nombreux risques, notamment des risques de recombinaisons de virus potentiellement plus virulents, ou des risques d’interactions avec l’ADN humain provoquant des maladies aléatoires et inconnues.

A-t-on oublié le principe de précaution ?

La suppression de toutes mesures d’évaluation du risque et toutes mesures de contrôle de biosécurité pour l’environnement et pour la santé est contraire au principe de précaution, principe fondamental du traité de fonctionnement de l’Union Européenne, et principe constitutionnel de droit français. Cette
suppression des gardes fous est également contraire à l’intérêt et la santé des citoyens. L’obtention d’un vaccin sécurisé utile et non dangereux est incompatible avec l’urgence et la suppression des mesures de contrôle du
risque.
Les requérants entendent voir respecter le principe de précaution et dénoncent une régression inacceptable en matière de santé publique et d’environnement. Nous avons dénoncé cette suppression arbitraire de mesures de contrôle du
risque qui constituent une protection indispensable de la santé et de l’environnement.

La peur détermine t-elle le débat ?

Les politiques publiques ne peuvent pas être guidées par la peur, par l’actualité immédiate revêtant une fausse urgence mais doivent respecter la santé du citoyen et accorder toutes garanties.
Les associations requérantes ont donc formé un recours en annulation auprès du Tribunal de l’Union Européenne (CJUE) afin d’obtenir l’annulation de ce règlement européen (ndlr : qui autorise la mise sur le marché accélérée des
vaccins sans les procédures habituelles)

Les commissions éthiques veulent-elles nous faire passer l’idée qu’il est légalement acceptable de se faire vacciner de force ?

Avec la crise que nous subissons, il apparait de plus en plus que la vaccination n’est qu’un prétexte pour imposer de nouvelles règles sociales et devenir dépendant d’une industrie pharmaceutique dont l’objectif n’est pas sanitaire,
mais financier. Quel que soit l’argument utilisé pour tenter de la justifier : que ce soit en invoquant « le bien de l’humanité” ou, comme c’est souvent le cas, pour satisfaire uniquement des intérêts personnels et professionnels.

Différents Etats accélèrent les processus de mise au point d’un passeport sanitaire. Qu’en est-il en France ?

La proposition déclare qu’elle “facilitera” la libre circulation. Tel que nous le voyons, il facilite la permanence des entraves à la libre circulation. Cet instrument donne un fondement juridique à une restriction par ailleurs illégale
du droit fondamental de circuler librement dans l’UE. Avec l’adoption de ce règlement, la fin de la libre circulation deviendra une réalité juridique.

La proposition stipule qu’elle ne sera pas «discriminatoire» car des options existent entre la vaccination, le dépistage et le rétablissement. Comme nous le voyons, il n’y a pas de véritable option. Un test systématique, permanent et à
long terme n’est tout simplement pas une option réalisable pour une personne donnée. De tels tests sont inadéquats du point de vue de la santé. Il n’est pas viable pour un être humain de faire des tests à chaque fois lorsqu’il voyage, va
au travail, à l’école ou participe à un événement social. De plus, le préjudice physique infligé par un dépistage systématique à long terme équivaudrait à de la torture, des peines ou traitements inhumains ou dégradants, interdits par l’article 4 de la Charte des droits fondamentaux.
C’est le début de la légalisation de « l’apartheid médical » : dans lequel certaines autorités publiques, sur la base de preuves scientifiques peu claires, séparent la société en «cliniquement pure» et «contaminée», dont les droits
fondamentaux et le fonctionnement dans le la société est réduite au minimum. Nous continuerons, dans les jours suivants, à publier des éléments juridiques et scientifiques justifiant et soutenant l’idée que vous devriez VOTER «CONTRE» cette atteinte sans précédent à nos libertés fondamentales.

Vous cherchez à informer les gens afin d’éviter que la vaccination devienne un acte obligatoire ? Vous pensez que chacun doit être libre de choisir ?

Nous avons longtemps défendu la liberté de choix thérapeutique et refusé l’obligation vaccinale. Aujourd’hui, nous clamons haut et fort que nous sommes gouvernés par des tartufes malveillants. Pour ce faire, ils fraudent, ils truquent
les données, ils détricotent les lois et les constitutions et pondent des règlements pour légaliser, dans l’irrespect des traités signés, des dispositions de contrôle dévastatrices… à la poursuite de leur but ultime, détruire l’économie, détruire la société, détruire la santé, détruire la famille.

Médicalement parlant, ne pas se faire vacciner ne met pas en danger les autres. Pouvez-vous nous expliquer ?

Parle-t-on de médecine ou de mathématiques ? Les notions d’immunité collectives, couvertures vaccinales ne sont que des notions mathématiques arbitraires et rien de permet de démontrer ces assertions.
Dans n’importe quelle théorie récursivement axiomatisable (on doit pouvoir vérifier « sans avoir à réfléchir »), cohérente et capable de « formaliser l’arithmétique », on peut construire un énoncé arithmétique qui ne peut être ni
démontré ni réfuté dans cette théorie.
En ce qui concerne la médecine, ces notions, ne peuvent s’appliquer, tant le
monde du vivant n’obéit à aucune règle préétablie et s’adapte en permanence
en fonction des circonstances. Une théorie cohérente ne démontre pas sa propre cohérence et l’homme se
trompe plus longtemps et plus dangereusement quand il fait des raisonnements vrai à partir de bases fausses que quand il fait de raisonnement faux à partir de bases justes.» Ceci aurait été dit par Boileau.

Défendez-vous l’idée que la société doit apprendre à vivre ensemble ?

Sommes-nous déjà allés trop loin ? Pourquoi apprendre ? L’homme est fait pour vivre en société.
Avec le prochain vote au parlement européen qui validera la mise en place du PLF (Le formulaire de localisation personnel), lequel, contrairement à ce qui nous est annoncé, sera un outil de privation de nos libertés antérieures – liberté de voyager, liberté de se cultiver, liberté de nous rencontrer, liberté de choisir sa vie et sa santé en un mot nous privera de la liberté de vivre – nous aurons de nouvelles batailles à mener. Nous sommes tous menacés collectivement. Les temps changent et la Ligue ne renonce pas aux combats qui sont les siens depuis 1954, mettre ses forces et ses compétences au service de notre défense commune pour vivre ensemble sereinement.